mercredi 12 décembre 2007

Bouillon Blanc

Bouillon Blanc


Nom latin :

Verbascum thapsus, Verbascum thapsiforme Schra

Genre :

Scrofulariacées

Noms communs :

Molène - Herbe à bonhomme - Grand chandelier - Cierge de Notre-Dame

Bouillon ailé - Queue de loup – Herbe de Saint Fiacre – Oreille de Saint Cloud

Blanc de Mai, Tabac du Diable.

Principes actifs :

iridoïdes : aucuboside (responsable du brunissement des fleurs), mucilages,

saponosides triterpéniques (graines), Caroténoïdes : a crocétine, glycosides

flavoniques : hespéroside, verbascoside, rutoside, harpagide, harpagosides,

hydrates de carbone, tanins.

Propriétés :

Antitussive

Adoucissante et calmante

Anti-inflammatoire léger

Emollient

Régulateur du transit intestinal
Variétés
:
Verbascum arcturus
L.

Verbascum banaticum
Schrad.
Verbascum conocarpum
Moris
Verbascum creticum
(L.) Kuntze
Verbascum densiflorum
Bertol.
Verbascum levanticum
I.K.Ferguson
Verbascum lychnitis
L.
Verbascum nigrum
L.
Verbascum orientale
(L.) All.
Verbascum phlomoides
L.
Verbascum phoeniceum
L.
Verbascum pulverulentum
Vill.
Verbascum rotundifolium
Ten.
Verbascum sinuatum
L.
Verbascum thapsus
L.
Verbascum virgatum
Stokes
Culture :

Climat
: Régions tempérées
Exposition
: Plein soleil

Fumure
: Non, lieux incultes. Terres pauvres, caillouteuses ou sableuses.
Plantation
: Semis en pleine terre ou sous châssis à l’automne. Repiquage à 60 cm au printemps. Terre sableuse.
Date
:
Entretien
:
Cultures associés
:
Cultures suivantes
:
Cultures défavorables
:
Récolte
: Feuilles avant floraison. Fleurs à complet épanouissement.
Conservation
: Faire sécher dans un endroit sec et aéré en retournant souvent.
Propriétés médicinales
:
Indications :
Toux,Trachéite, Inflammation de la gorge, Bronchite aïgue et chronique,Pharyngite, Laryngite, Enrouement, Extinction de voix, pneumopathie virale.
Posologie :

En Infusion :
50 g de feuilles et fleurs en infusion pour 1 litre d’eau bouillante pendant 15 mn, filtrer, trois fois par jour, après les repas.
En Décoction :
30 gr dans 1 litre d’eau froide, faire bouillir 5 mn, filtrer, trois fois par jour, après les repas.
En Sirop :
15 gr de fleurs, 25 gr de sucre, couvrir d’eau et laisser cuire pendant 10 mn. Filtrer le mélange et mettre en bouteille. 6 cuillères à soupe par jour.
En abac :
Les feuilles décongestionnent les poumons et combattent l’asthme.
En Cataplasme :
Passer les feuilles à la vapeur, contre les hémorroïdes. La racine, mélangée à du saindoux, sur les entorses et foulures.
En Inhalation :
Les feuilles combattent les hémorragies internes, le manque de souffle, la sciatique et les douleurs de l’épine dorsale.

Médecine vétérinaire :

Chevaux poussifs.
Perte de poils du au grattage (externe)
Jaunisse

Autres usages :

Les feuilles pour faire des mèches de lampes à huile.

L’épi floral pour chauffer les fours des boulangers.

Graines ichtyotoxiques utilisées pour la pêche frauduleuse.

En Inde, elle est utilisée pour se prémunir contre les mauvais esprits.

Chez les romains, comme teinture à cheveux.

Teinture jaune ou sépia avec les fleurs suivant le mordant utilisé.

Rembourrage des matelas, oreillers et sacs de couchage.

Une feuille entourée d’un foulard protège des loups quand on traverse une forêt.

Une pièce d'argent enveloppée dans une feuille de molène et glissée dans sa poche protège des loups garous

lundi 28 mai 2007

Fedor


Comment ne pas résister devant ce vert regard de chat. On dit souvent que ce n'est pas notre chat qui habite chez nous, mais nous, qui habitons chez notre chat, les propriétaires de félins sauront de quoi je parle ! Pour nous, c'est absolument vrai, puisque Fedor faisait parti de la vente. Impossible pour son ancienne propriétaire de l'emmener. Refus absolu du matou, qui, à ses dires, ne supporte pas les autres chats et est quasi sauvage. Si nous ne l'avions pas accepter, il aurait été euthanasié. En attendant, le greffier dort dans nos bras, surveille Zoé, qui a 15 mois, déambule encore de manière chancelante dans le jardin, et défend Fille Ainée des attaques de chiens (pseudo-attaque, puisque le pauvre labrador qui a subi ses foudres, jouait simplement au ballon avec Fille Ainée !). Son grand plaisir est de faire enrager Minuit, notre petite européenne qui le traite de tous les noms chaque fois qu'elle le croise dans la maison, mais chasse avec lui dehors ! Il est aussi le fidèle gardien du jardin contre les attaques de rats taupiers qui défigurent le terrain, passant des heures pour surprendre les terrasseurs fous qui font ressembler la pelouse à la figure d'un ado acnéique !

vendredi 30 mars 2007

Mon dentifrice

Comme je suis de plus en plus anti-chimie, j'ai abandonné définitivement le succulent (beurk!) dentifrice industriel pour mon mien à moi!

Je vous livre la recette que j'utilise. En plus de tonifier les gencives, blanchir les dents, désinfecter la bouche, eviter le tartre et parfumer l'haleine.... il protège l'envirronement puisqu'en aucun cas, il ne fait intervenir de produits chimiques à base de pètrole et soutient les petits producteurs!

Pour le réaliser, il vous faut :

Matériel : Un mortier et son pilon
Une boite, de préférence en métal, pour le conserver, ou un petit pot de bébé avec couvercle, bref, quelque chose d'étanche, pensez à l'humidité des salles de bains.

Ingrédients : Une cuillère à soupe de bicarbonate de soude (vendu au rayon épices ou farines, ou chez le droguiste du coin, s'il en existe encore de par chez vous...)
Une cuillère à soupe de gros sel gris de Guérande (d'où le soutien aux petits producteurs!)
Quelques feuilles de Menthe
Quelques feuilles de Sauge
Broyez les ingrédients dans le mortier, stockez la poudre obtenue dans votre boite.

Utilisation : A votre fréquence de lavage habituelle, mouillez votre brosse à dents, trempez là dans la poudre après l'avoir un peu essorez et brossez ! Le bicarbonate fait un peu effet pétillant, ce qui n'est pas désagréable !

Vous pouvez aussi rajouter une goutte d'huile essentielle, comme du citron, par exemple, ou des écorces de citron ou d'orange séchées (assurez vous simplement qu'ils ne sont pas traités).

mercredi 28 mars 2007

Enfin...


Désolé, mon pauvre blog te t'avoir si longtemps abandonné, mais tellement de choses se sont produites.
Nous voilà enfin avec notre maison.
Et depuis le 19 Mars, c'est un mariage en blanc, puisqu'elle se retrouve sous la neige.
On n'y croyait plus, mais nous avons enfin signés chez le notaire et nous voilà officiellement propriétaires!
Et nous voilà enchainés pour au moins dix ans ! Parce que, hormis les quatre murs et le toit...ben, y'a du boulot !
D'abord, nettoyer, car la précédente propriétaire y vivait avec au moins 25 chiens et chats. Les murs sont gras et noirs jusqu'aux genoux, les vitres complétement rayées et les sols... j'en parle même pas !
Mais elle est quand même merveilleuse, notre maison !

mercredi 17 janvier 2007

Actualités

Je viens d'entendre quelque chose qui m'a fait bondir de mon siège, en regardant une des chaine d'informations en continue. Dans un reportage sur le logement et les divers nouveautés instaurées par l'action des Enfants de Don Quichotte, le journaliste a parlé de "travailleurs pauvres".
Travailleur pauvre. Sommes-nous revenus au XIXeme siècle, où les ouvriers travaillaient dans des conditions abominables et logeaient dans des masures insalubres. Va-t-on bientôt voir, en France, les enfants être obligés de travailler dans des ateliers clandestins, afin que leur famille puisse boucler la fin du mois ? Et que dire de ces patrons esclavagistes qui séquestrent quasiment leurs employés et leur allouent, royalement, 5 euros par jour, pour se nourrir...
Autre fait marquant de l'actualité, qui me fait aussi grincer des dents, Segolene et son ISF.
Ce n'est pas l'affaire en elle-même qui me pose problème, car après tout, les politiques sont en guerre pour le trone, et comme dit le proverbe, "à la guerre, comme en amour, tous les coups sont permis".
Non, personellement, ce sont les mots socialiste et ISF que je trouve inconvenants quand ils sont cumulés sur la même personne...

mardi 16 janvier 2007

On éteint !

Incroyable justice

Kokopelli condamné en cour d'appel de Nîmes

L’association Kokopelli défend, promeut, conserve les semences de variétés anciennes depuis de nombreuses années. Forte de 5500 membres, l’association Alésienne cultive, par le biais d’une douzaine de producteurs et de ses membres, plus de 2.000 variétés de fleurs, céréales et légumes anciens ; ce qui fait d’elle le plus important réservoir génétique français qui soit accessible à tous. Sur ses fonds propres, Kokopelli collecte, conserve, multiplie, les semences, héritées de 10.000 ans de sélection familiale constituant le plus ancien et peut-être un des plus précieux des patrimoines communs à l’ensemble de l’humanité.

Au mois de mars 2006, Dominique Guillet, président de l’association Kokopelli, a été relaxé par le tribunal d’Alès, du chef d’accusation : « vente de semences non inscrites ».

La Cour d’Appel de Nîmes, saisie en appel par le Parquet, le GNIS* et la FNPSP* vient d’en décider tout autrement (jugement du 22/12/2006) :

- 17.130 euros d’amendes
- 2 x 1 euro de dommages et intérêts
- 2 x 300 euros de dédommagement
- près de 2000 euros de frais de publication du verdict et affirmation de la culpabilité de M. Guillet pour vente de semences non inscrites.

Il est important de noter que Monsieur l’Avocat Général avait, à l’audience, demandé la relaxe de Dominique Guillet et considéré que l’appel n’était pas recevable, puisque pas effectué devant la bonne cour…

Au mépris des actuelles directives européennes, Madame la Présidente s’est appuyée sur un texte pétainiste qui régit la commercialisation des semences. Un texte vichyste permet encore aujourd’hui de condamner un citoyen oeuvrant pour l’alimentation des générations futures !!! A l’heure où nos « responsables » politiciens s’enflamment pour la biodiversité en danger, pour l’écologie, érigeant en écosalvateurs Al Gore et Hulot, le plus sacré de nos biens est pillé, spolié, séquestré. La maison brûle, le grenier est plein des semences des années futures et le gouvernement, non seulement, ne regarde pas ailleurs, mais alimente le brasier, pour le plus grand profit des multinationales de la semence et l’intérêt financier d’une infime minorité.

Notre patrimoine semencier sert en effet, à notre insu, de base génétique à la création brevetée des hybrides (supercherie sémantique) et des OGM (chimères génétiques). Nous sommes dépossédés de nos racines, de notre culture, par le lobby des groupes semenciers.

Nul doute qu’une telle dérive va être à l’ordre du jour de la création de l’ONU-Environnement, organisé par notre Président de la République, les 2 et 3 février prochains. Comment peut-on se soucier d’environnement, sans prendre en considération le devenir alimentaire de la planète ? « L’appel de Paris » sera en faveur des semences anciennes, puisque reproductibles dans le champ du paysan, dans le jardin du maraîcher, garantes d’une adaptation aux perturbations climatiques et à l’arrivée du Peak Oil. Contrairement aux technologies semencières « modernes », totalement créancées pour être dépendantes du pétrole.

L’état Français soutient des structures privées d’annexion du patrimoine et la justice française cautionne l’état dans ses dérives. En effet, la directive européenne 98/95 permet la création d’une liste de conservation des semences en risque d’érosion génétique. La France a transcrit cette directive, mais ne l’applique pas. En condamnant Kokopelli, l’état français exprime le dédain et le mépris avec lequel il traite la diversité génétique transmissible. La France, régulièrement sanctionnée par l’Europe pour non-respect des décisions communautaires (dernièrement encore, non transcription de la 2001-18, relative aux OGM), préfère gaspiller l’argent des contribuables en payant des pénalités, au lieu d’anticiper en favorisant la répertorisation de notre patrimoine génétique cultivé. Kokopelli assure une mission de salubrité publique. L’association devrait bénéficier, comme le prévoit le Traité de Rome et la FAO, de subsides publics.

Cette évidence n’est pas la priorité de nos dirigeants : au lieu de prévoir (pour une fois) et d’investir de façon cohérente dans une véritable dotation au futur, la justice française préfère réprimer de façon inique et inconsidérée. Les fruits des semences anciennes sont plébiscités par nos concitoyens et les professionnels : plus de goût, formes attrayantes, résistance aux maladies acquises par coévolution avec les facteurs pédoclimatiques, etc... Toutes ces raisons devraient inciter le gouvernement à reconnaître le travail de l’association Kokopelli, dont les graines répondent aux besoins multiples des jardiniers, paysans et consommateurs.

Nous n’avons nul besoin des technologies transgéniques : avec les semences de pays (anciennes), nous disposons de tout le matériel génétique nécessaire pour subvenir à nos besoins, au grand drame des marchands de nécrotechnologies.

Il est temps de cesser de déléguer notre avenir à des scientistes ou à des groupuscules corporatistes. L’eau et les semences libres sont indispensables à notre survie. Les semences ne se suffisent d’aucun qualificatif, elles doivent ETRE, tout simplement.

L’association Kokopelli se fait un devoir de se pourvoir en Cassation et d'assigner l’état Français devant la Cour Européenne de Justice, de façon à obtenir l’application du droit pour les générations futures.

Il est indispensable, en respect de la directive CEE 98/95, de constituer un répertoire de la diversité biologique cultivée existante pour lequel l'inscription doit être libre, gratuite et facultative.

En cette période de vœux et de bonnes résolutions, en cette période de promesses électorales (dont par expérience, on connaît l’assiduité de ceux qui les font, à les tenir…), il ne faut formuler ni vœux, ni promesses. Il est un devoir incontournable : libérer les semences de vie et l’accès à celles-ci pour tous.

Au-delà de la volonté de mainmise sur le vivant, dont font acte les multinationales, soutenues par l’état, nul n’a le droit d’imposer la génétique semencière de demain. Les hybrides ont montré leurs limites, les OGM (refusés par 85 % des consommateurs) sont une faillite sanitaire et technologique. Les semences reproductibles, issues des variétés de population, constituent certainement, sur les acquis de 10.000 ans de recherche, une des grandes solutions d’avenir.

Contact : Raoul JACQUIN-PORRETAZ
04-67-97-50-18
e-mail : raoul@kokopelli.asso.fr


* GNIS : Groupement National Interprofessionnel des Semences et Plants
* FNPSP : Fédération Nationale des Industriels de la Semence


Je me contente de reprendre le texte présent sur le site de Kokopelli.
J'espère que nous serons nombreux à signer la pétition, afin de sauvegarder le potentiel de nos potagers.
Non aux OGMs
Non aux Hybrides
Vive la biodiversité